Le collectif russe AirPano est renommé pour ses images aériennes spectaculaires qui capturent la beauté des villes et des sites naturels à travers le monde. Fondé par un groupe de photographes et vidéastes passionnés, ses membres utilisent des drones et des hélicoptÚres pour réaliser des vues panoramiques à 360 degrés, offrant une perspective unique sur des lieux emblématiques.

Le travail d’AirPano va au-delĂ  des clichĂ©s habituels du genre en proposant une exploration visuelle immersive qui transporte le spectateur au coeur des paysages. Des rues de New York aux jardins de Peterhof, en Russie, chaque image rĂ©vĂšle la grandeur de la nature et de l’architecture des villes sous un angle aussi insolite qu’impressionnant.

LancĂ© en 2018 par Capture the Atlas, une agence photo proposant des cours ainsi que des voyages orientĂ©s sur l’astrophotographie et l’aventure, le concours Milky Way Photographer of the Year met en lumiĂšre les meilleures prises de vues nocturnes du monde entier, capturant la beautĂ© du ciel Ă©toilĂ©. Il offre une plateforme pour rĂ©vĂ©ler des talents Ă©mergents et partager des images Ă©poustouflantes de la galaxie. Les particularitĂ©s du concours incluent une forte emphase sur la crĂ©ativitĂ© et la technicitĂ©, avec des soumissions Ă©valuĂ©es sur la composition, l’originalitĂ© et la maĂźtrise technique. Le Milky Way Photographer of the Year a Ă©galement pour but de sensibiliser le grand public au problĂšme de la pollution lumineuse et Ă  la nĂ©cessitĂ© de prĂ©server les sites naturels en mĂȘme temps que notre ciel nocturne.

Le concours Underwater Photographer of the Year a rĂ©cemment dĂ©voilĂ© les laurĂ©ats de son Ă©dition 2024. Depuis 1965, cette compĂ©tition britannique, qui met en lumiĂšre la vie des ocĂ©ans et celle de ses habitants, s’est imposĂ©e comme une rĂ©fĂ©rence mondiale de la photographie sous-marine. Le jury, qui rĂ©unit plusieurs experts de cette discipline particuliĂšrement exigeante, a examinĂ© des milliers de candidatures. Le SuĂ©dois Alex Dawson a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© grand vainqueur de cette Ă©dition avec «Whale Bones», un clichĂ© Ă©vocateur montrant un squelette de rorqual au large du Groenland. Si l’espĂšce y est chassĂ©e pour ĂȘtre consommĂ©e, les restes de chaque baleine sont systĂ©matiquement remis Ă  la mer par les communautĂ©s locales qui lui rendent ainsi un dernier hommage.

SituĂ©e dans le Nord de l’Argentine, prĂšs de la frontiĂšre avec le Chili, la Puna est l’une des rĂ©gions les plus arides, dĂ©solĂ©es mais aussi fascinantes du monde. La photographe tessinoise Alessandra Meniconzi y a fait rĂ©cemment un voyage pour tenter de saisir, au travers de ses images spectaculaires, la façon dont la gĂ©ologie, l’intense activitĂ© volcanique, le vent ou encore les tempĂ©ratures extrĂȘmes ont façonnĂ© cet environnement unique. Les immenses Ă©tendues de sel et les champs sombres de roche volcanique offrent des contrastes saisissants, encadrĂ©s par les Andes qui s’étendent en toile de fond.

NĂ© dans une petite ville non loin de Moscou, Daniel Kordan a toujours aimĂ© arpenter la nature prĂ©servĂ©e de sa rĂ©gion, constellĂ©e de lacs et de forĂȘts. Durant six ans, il a frĂ©quentĂ© une Ă©cole d’art qui lui a permis de se familiariser avec toutes les techniques de la peinture, ce qui a Ă©largi sa comprĂ©hension des compositions et de l’harmonie dans les palettes de couleurs.

Le photographe amĂ©ricain Joel Sartore a lancĂ© le National Geographic Photo Ark dans sa ville natale de Lincoln, dans l’État du Nebraska, en 2006. Depuis, il a parcouru le monde avec l’ambition de constituer une archive de la biodiversitĂ© mondiale qui prĂ©sentera des portraits de plus de 20’000 espĂšces d’oiseaux, de poissons, de mammifĂšres, de reptiles, d’amphibiens et d’invertĂ©brĂ©s. Une fois achevĂ©e, cette arche photographique constituera un enregistrement important de l’existence de chaque animal et un puissant tĂ©moignage de l’importance de les sauver.

Le concours des Drone Photo Awards a rĂ©cemment dĂ©voilĂ© les laurĂ©ats de son Ă©dition 2023. PlacĂ©e sous le patronat des Siena Awards, cette compĂ©tition s’est imposĂ©e comme la rĂ©fĂ©rence mondiale de la photo et de la vidĂ©o aĂ©riennes. Depuis 2018, elle prĂ©sente des clichĂ©s spectaculaires pris aux quatre coins du globe dans le but de mettre en lumiĂšre un genre particulier que les organisateurs ont dĂ©libĂ©rĂ©ment voulu sĂ©parer de la photographie traditionnelle. Le concours est ouvert aux images et aux vidĂ©os qui peuvent avoir Ă©tĂ© prises depuis des drones mais aussi des avions, des hĂ©licoptĂšres, des ballons, des dirigeables, des fusĂ©es, des cerfs-volants ou encore des parachutes.

Originaire de la rĂ©gion de Waterloo, en Belgique, Thomas Crauwels a d’abord travaillĂ© dans l’informatique avant de rĂ©orienter complĂštement sa carriĂšre suite Ă  un voyage dans les Alpes. C’est prĂ©cisĂ©ment en admirant pour la premiĂšre fois le Cervin depuis Zermatt que le dĂ©clic s’est produit. Il serait d’ailleurs plus juste de parler de coup de foudre tant fut vive l’émotion ressentie Ă  la vue de ce sommet par celui qui allait devenir, prĂšs de dix ans plus tard, l’un des grands noms de la photographie de montagne. DĂ©sormais installĂ© en Valais, Thomas Crauwels arpente inlassablement les Alpes, Ă  la recherche d’ambiances particuliĂšres, comme lorsque les nuages s’ouvrent pour laisser apparaĂźtre une cime drapĂ©e de neige fraĂźche ou quand un 4000 prend des airs de gĂ©ant himalayen.

Originaire de Toulon, amoureux de l’ocĂ©an et des sports de glisse, Ben Thouard est tombĂ© tout petit dans la marmite. À l’ñge oĂč la plupart des enfants apprennent Ă  tenir sur un vĂ©lo, il reçoit sa premiĂšre planche et apprend Ă  dompter les vagues. AprĂšs avoir tĂątĂ© de la peinture, il se tourne vers la photographie et, trĂšs vite, s’efforce de capter les Ă©motions qu’il ressent en mer, lorsqu’on fait corps avec l’eau, que ce soit sur un surf ou Ă  la nage. Ces passions de jeunesse dĂ©terminent le cours de son existence en le poussant Ă  partir pour Tahiti, d’oĂč il n’est plus jamais reparti. En 2018, il publie «Surface» puis, en 2021, «Turbulences», deux livres qu’il a imaginĂ©s, shootĂ©s et conçus de A Ă  Z. Son regard original ainsi que ses images esthĂ©tiques lui ont valu de remporter de nombreux prix, dont le Red Bull Illume Overall Winner en 2019 ou encore le prestigieux Ocean Photographer of the Year en 2022.

Depuis l’enfance, le Tessinois Ettore Silini Ă©prouve une vĂ©ritable fascination pour le monde des insectes. Il se forme en autodidacte Ă  la macrophotographie digitale, Ă©tudiant avec une curiositĂ© insatiable les habitudes et les caractĂ©ristiques des espĂšces qu’il observe Ă  proximitĂ© de chez lui. Les sujets ont Ă©tĂ© photographiĂ©s vivants dans la nature Ă  l’aide de la technique du focus stacking, qui consiste Ă  assembler plusieurs clichĂ©s pris sur diffĂ©rents plans et surexposĂ©s afin d’obtenir une profondeur de champ Ă©tendue, qu’il serait impossible de rĂ©aliser autrement pour des raisons optiques et physiques Ă  ces rapports de grossissement. Ayant parfois nĂ©cessitĂ© plusieurs annĂ©es de patients essais, les images de cette sĂ©rie ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es dans le district de Mendrisio au Tessin. Ettore Silini espĂšre que ses prises de vues spectaculaires pourront contribuer Ă  sensibiliser le public Ă  l’importance de prĂ©server les insectes dont ses super-hĂ©ros colorĂ©s sont les reprĂ©sentants. Ses travaux ont fait l’objet d’expositions en Suisse et Ă  l’étranger, ainsi que de publications dans des revues photo de renom dont Geo.